Iceberg cathédrale
Installation in situ,
exposition personnelle,
Espace Culturel François Mitterrand, Beauvais, 2016.
Création d’une fiction pour le lieu d’exposition. Dialogue entre deux architectures, la cathédrale de Beauvais et l’espace d’exposition, l’hôtel de Maubeuge, XIIIe siècle, actuel salle basse de l’auditorium Rostropovitch.
Dans la première salle transformation du site par des miroirs d’eau, création d’une passerelle, jeux d’inversion des images photographiques sur caisson lumineux dans les miroirs d’eau. Dans la deuxième salle évolution de la pièce en terre crue durant les trois mois de l’exposition. Le lieu est révélé sous un nouveau jour, ses arches se réfléchissent dans l’eau et crée une grande nef rappelant celle de la cathédrale de Beauvais. D’un côté la pièce en céramique est une modélisation miniature des arcs qui joue sur les différentes échelles, tandis que la pièce en terre crue dans l’eau se désagrège petit à petit durant le cours de l’exposition et nous évoque la fragilité de notre monde.
A l’heure où le monde marche sur la tête, Lise Terdjman s’interroge sur la fragilité humaine, fragilité qui témoigne aussi d’une grande force : construire des cathédrales, édifier la Tour de Babel, imaginer l’arche de Noé... Lise Terdjman échafaude des histoires, nous en trace le récit et nous révèle à travers celles-ci nos forces et nos faiblesses de grand batisseur. L’utopie de tous temps a toujours été créatrice de découvertes et d’avancement pour nos sociétés. Bâtir des plans sur la comète est le point de départ, le dénominateur commun de la prospection du chercheur, qu’il soit artiste, architecte ou scientifique.
Clotilde Boitel, commissaire de l'exposition
Salle 1 : Photographie plexiglass, miroirs d’eau
Salle 2 : Miroirs d’eau, céramique et terre crue
Montage de l’installation avec les étudiants de la classe préparatoire aux écoles d’arts de Beauvais. Résidence terre céramique, Ecole d’art de Beauvais, Janvier 2016.